Une alchimie complexe est à l’œuvre en moi-même.
Je sens que mon âme se serre par à-coups,
Devenant carillon qui sonne de grands coups.
En un mot comme en cent, je peux le dire : j’aime.
On a déjà tout dit sur ce sujet connu.
Je ne parlerai pas de ces amours banales
Qui gonflent les livres de trames anormales.
Moi, je leur préfère les sentiments diffus.
Ceux-là qui explosent sans faire de bruits,
Ceux qui un jour naissent, mûrissent comme un fruit
Et ne meurent jamais, renaissant sur leurs croix.
Mon amour est ainsi : un soleil impossible
Dont les rayons touchent des dizaines de cibles.
La plus proche a chaud, les autres n’ont pas froid.
J’aime beaucoup…:-)
Cependant, je te trouve trop descriptif de « l’alchimie », comme si tu pouvais si facilement mettre des mots sur ce que tu ressens… Mais chacun sa perception. 🙂
Merci de ton commentaire.
Je trouvais justement que je restais assez dans le flou, histoire de ne pas trop imposer ma vision. Enfin, je pense que c’est cet esprit descriptif dont je n’arrive pas à me départir qui garde le dessus, même dans ce genre de texte basé sur le sentiment.
loin des textes mièvres, j’apprécie beaucoup.
A mon gout cela manque un peu de sentimentalisme quand même, mais caractérise bien ce sentiment inexplicable qu’est l’amour et les différentes sortes qui existent…
Ça rejoint le commentaire de Roxane, donc.
À croire que je n’arrive pas à me départir d’un certain côté rationnel, même dans ce genre de texte.
J’aime bien. L’idée centrale de l’amour en « sentiments diffus ». Premier texte que je découvre. On peut s’abonner ?-)
Heureux que ça plaise. Pour l’abonnement, je dois demander à celui qui s’occupe de l’informatique, ce n’est pas vraiment mon rayon.
Personnellement, je n’ai rien à dire sur le fond. Très beau poème et c’est vrai qu’on pourrait imaginer quelque chose de plus léger encore mais ça me convient ainsi. Par contre au niveau de la forme. Certains alexandrins sont vraiment lourds et alourdissent fortement le fond du poème… La poésie ou ce lien constant entre la forme et le mot. Le vers suivant notamment « Qui gonflent les livres de trames anormales. » qui non seulement n’a pas de Césure valable mais qui comporte pour moi beaucoup trop de « e » prononcé. Mais bon, je dois toujours chicaner. Joli sonnet!