Primum gaudeamus

La lumière commence à mourir.
Prenons un temps pour nous recueillir.

Il m’arrive d’être parfois profondément pessimiste quant à notre avenir, à nous qui sommes nés entre les années quatre-vingt et l’an deux-mille. J’ai l’impression de faire partie d’un monde de crise, qu’elle soit économique, écologique, sociale ou humaine. Je me rassure en me disant que chaque jeune génération a plus ou moins pensé ça de son époque, mais ça n’est pas suffisant. Ça doit être un trait de la jeunesse, de croire que le monde va mal et qu’il faut le changer. Peut-être une volonté de ne pas vieillir et de se rassurer en se disant qu’on n’aura pas le temps d’avoir soixante ans, puisque tout sera fini d’ici là. Entre espoir et désespoir, juste histoire de pouvoir penser à autre chose qu’à l’avenir lointain. Lire la suite

Share