Cet hiver deux-mille-treize

Ce n’est pas la couleur
Qui oscille entre l’or pâle et le bleu froid.
C’est la teinte
Que prend la blancheur virginale,
C’est la brume qui se soulève,
Qui jaillit doucement, exhalée par les collines,
C’est le contraste du noir sur le blanc,
C’est ce paysage qui sort du néant
Des brumes épaisses,
C’est ce soleil éteint et sans chaleur,
C’est l’air glacé d’un mois de janvier
Qui touche à sa fin et que février
Fera vite oublier.

C’est cette sourde lourdeur qui ralentit tout,
C’est la lente chute d’un flocon depuis les nues.
C’est l’enfance à portée de main
Et ses combats pilenivéens.

C’est l’air de Bruxelles qui m’est plus respirable.
C’est la vue de toutes ces merveilles
Que ne figera aucune photo
Et qui resteront gravées en moi pendant longtemps.

C’est un rude hiver qui n’a même pas commencé
Et qui finit déjà.

Share

Une réflexion sur “Cet hiver deux-mille-treize

Répondre à fremont jeremie Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.