Sonnet du Pet

Il me faut présenter un ami, Arthur : Français et cynique, nous partageons un même point de vue sur la société actuelle, c’est-à-dire que nous sommes tous deux presque désabusés. Ça ne tient qu’à peu de choses. Par contre, à la différence de moi-même, il ne supporte pas les clichés et ce côté un peu fleur bleue que je peux parfois avoir.
Suite au précédent article, ce sonnet que vous pouvez voir plus bas, il m’a envoyé une réponse sous forme de parodie. Avec son accord, je vous la copie ci-dessous :

Une alchimie complexe a déjà commencé.
Quelque chose remue : mes intestins se tordent
Dans un concert infect. Anarchie et discorde :
En un mot comme en cent, j’ai envie de vesser.

La foule autour de moi me force à retenir
Ce gaz qui est en moi et qui veut s’échapper.
Je lève une fesse discrètement. Un ré
Rompt ce silence sourd, déclenchant quelques rires.

Celui-là retentit bien fort, avec grand bruit.
C’est une vraie honte sous des regards d’autrui.
Malgré tout, je suis fier de ce précieux fumet.

Cette œuvre éphémère se dilue dans les airs.
Je n’ai qu’un seul regret, loin de votre colère :
C’est qu’on se sent plus lourd d’avoir lâché un pet.

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